CDI : Ce haut lieu du Savoir… où l’on apprend en s’amusant

Centre de Documentation et d’Information. C’est un acronyme qui sonne bien à l’oreille des « profs » mais pas à celles des étudiants. Malheureusement. Alors pour tenter de nous faire davantage fréquenter par ce public-fantôme qui hante bruyamment les couloirs à l’heure de la pause, le CDI a décidé de se pencher sur une autre forme de pédagogie. Ludique mais sérieuse. Vous voyez où l’on va ? La ludo-pédagogie s’invite entre les livres et vous fait découvrir le lieu autrement.

A l’heure où cet article est publié, la mise en place de deux « serious games » est actée. Oui ! Des élèves ont joué et réfléchi ensemble à différentes énigmes dans notre CDI, ils ont appris un peu (aussi) et se sont rendu compte que communiquer pour avancer ensemble, plus loin, est essentiel. Le premier « serious game » à avoir été joué était conçu pour faire découvrir le lieu d’une autre façon, avec un scénario basé sur la Science Fiction et l’IA. L’objectif était donc double : se battre contre une IA (dé)générative et bien sûr prendre en main l’espace et les ressources à disposition de tous mais que trop ignorent encore. Selon les participants, ce n’est pas évident de parvenir à la fin dans le temps imparti, il faut donc bien s’organiser et communiquer !

Le second « serious game » était quant à lui axé sur la découverte d’un peintre au travers d’un scénario de fiction dans lequel il fallait trouver le carnet perdu. Pour clore une séance sur la peinture avec leur professeure d’anglais quoi de mieux qu’une enquête aux effluves d’Histoire de l’Art ? Si l’on vous dit : peintre de l’atmosphère, Anglais, lumière du soleil, père de l’Impressionnisme…? Il s’agit évidemment de William Turner qui était par ailleurs passionné par les voyages. La difficulté de ce « serious game » ? Hormis une énigme en langue française, tout est en anglais, puisqu’il fallait tout de même garder une cohérence avec la matière enseignée. C’est donc en cherchant dans un dictionnaire, et en réfléchissant ensemble que les étudiants ont pu mettre la main sur l’inestimable carnet n°301, après s’être appliqués à résoudre des énigmes en tous genres (mathématiques, français, logique, fouille, etc.)

Les six premiers mois furent donc riches en péripéties, en rires et en réflexions pour améliorer l’expérience de joueurs grâce aux conseils avisés de leurs professeur(e)s. Et l’aventure ne fait que commencer…

Image générée avec l’aide de DALL-E par l’auteur de l’article pour le serious game : « Combattre l’IAG »
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